Physical Address

304 North Cardinal St.
Dorchester Center, MA 02124

Ligue Conférence : Lens prend une légère option en s’imposant sur le Panathinaïkos en barrage aller

Le match retour en Grèce s’annonce bouillant dans une semaine mais, au moins, le Racing Club de Lens a un temps d’avance. Les Artésiens se sont imposés 2-1, jeudi 22 août soir à domicile, face au Panathinaïkos, en barrage aller de la Ligue Conférence.
Le plan du nouvel entraîneur lensois, Will Still, a failli se dérouler sans accroc En titularisant Przemyslaw Frankowski et Deiver Machado dans les couloirs, le technicien avait enjoint à ses ouailles de presser haut et de conjuguer intensité et jeu en première intention. Dans un match d’abord enlevé, avant de se tendre, ses joueurs ont eu la mainmise d’entrée et Frankowski a une première fois fait exulter ses supporteurs du Stade Bollaert d’un plat du pied tout en maîtrise dans la surface (1-0, 4e).
Mais dans son scénario, le technicien ne pouvait pas anticiper une semelle à retardement de Facundo Medina, déjà averti, sur Anastasios Bakasetas, synonyme d’expulsion, dès la 20e minute. David Pereira da Costa, préféré à Angelo Fulgini, a fait les frais du remaniement du système artésien, et Abdukodir Khusanov est venu regonfler une assise défensive à cinq.
Le voile de l’inquiétude n’a pourtant pas recouvert l’enceinte lensoise. Peu inspiré, le Panathinaïkos a eu toutes les peines à étirer et percer un bloc nordiste discipliné, rarement pris à revers. Mieux, Lens avait toujours les crocs offensivement : Machado, encore, a slalomé tel un skieur alpin pour décaler Adrien Thomasson dont le centre au cordeau a trouvé Wesley Saïd à la finition en deux temps (2-0, 34e).
Une sensation quand on sait à quel point l’Ajax d’Amsterdam, mi-août, avait dû cravacher lors des qualifications de la Ligue Europa pour éliminer aux tirs au but les Grecs, fossoyeurs des rêves marseillais de Ligue des champions la saison dernière.
« Malgré le rouge, nous sommes restés positifs dans ce qu’on voulait faire », a commenté Will Still. « On a su s’adapter, chapeau aux joueurs, on a fait preuve de calme. Il y a une énorme maturité dans cette équipe. J’ai dit aux joueurs que j’étais fier d’eux. »
Le capitaine athénien Fotis Ioannidis, introuvable jusqu’ici, a bien tenté de réveiller les siens en se jouant de quatre Lensois puis de Brice Samba, d’un tir croisé (2-1, 53e). Mais c’est presque le contraire qui s’est produit. Kevin Danso (57e) puis Jonathan Gradit (66e) ont été proches de refaire le break pour le RC Lens.
Et quand Khusanov a cru concéder un pénalty en toute fin de match, la VAR est venue à la rescousse des Lensois (87e) qui devront livrer une seconde rencontre sans doute aussi âpre à Athènes pour goûter à la phase de poules de la plus petite des Coupes d’Europe.
« Nous aurons un tout autre match la semaine prochaine avec un autre contexte. On ne va pas insister sur le fait que nous avons un but d’avance, ni calculer », a expliqué l’entraîneur lensois.
Le Monde avec AFP
Contribuer

en_USEnglish